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Good move, c’est une entreprise fondée en 2016 par 2 étudiants de l’UNamur. Leur projet consiste à proposer des jus de fruits et légumes 100% sains grâce aux pressages à froid. Le confinement a diminué leur production de 70 %. Cette crise les a obligé à se réinventer et la société est parvenue à lever 230 milles euros de fonds pour mettre en avant un nouveau produit : les micro-pousses.
Confinement et entrepreneur
Le concept de base était de proposer des jus de fruits et légumes ultras sains, 100 % naturels et remplis de vitamines. La solution ? Une bouteille correspond à 500 grammes de fruits et légumes bio, pressés à froid, ce qui leur permet de garder toutes leurs vitamines, nutriments et antioxydants. Pas de conservateurs, de sucre ou d’additifs ajoutés, rien que des fruits et des légumes.
Les clients principaux de Good move sont les restaurants d’entreprises et d’institutions. Du coup, lors du premier confinement, les commandes n’arrivent plus. Les jeunes producteurs perdent alors 70 % de leur volume d’affaires et ne peuvent plus couvrir leurs frais fixes. La faillite est quasi inévitable. Les deux entrepreneurs décident à contre-cœur d’arrêter la production de jus pressés à froid. Mais ne voulant pas abandonner leur projet, ils injectent l’intégralité du revenu du droit passerelle dans leur entreprise et entament une remise en question de leur produit. C’est alors qu’ils s’interrogent sur l’agriculture verticale. Cette agriculture permet de réduire la consommation d’eau et de supprimer les pesticides.
C’est à ce moment que leur projet prend une nouvelle direction.
Confinement et rebondissement
Ce confinement les a poussé à se réinventer, ils se sont alors tournés vers les micro-pousses. Le concept est simple : des pousses de légumes sont récoltées après une dizaine de jours. Ces micro-pousses sont généralement utilisées dans la cuisine gastronomique, elles sont très décoratives et surtout riches en nutriments. En effet, elles contiennent une densité de nutriments jusqu’à 40 fois supérieures aux légumes.
Le but de Good move est alors de les proposer au grand public grâce aux différents magasins partenaires.
Grâce à leur expérience passée, ils ont réussi à convaincre un magasin de vendre leurs premiers produits dès le mois d’août. Après 5 mois de tests, c’est une vingtaine de points de vente qui croient en eux et grâce à des business angels belges, ils arrivent à lever 232 milles euros pour permettre le développement de leur nouveau projet.
La crise sanitaire et son confinement ne sont donc pas toujours synonymes de mauvaise nouvelle. C’est ce qu’on appelle une success story à la belge !
